
The leather is patina, the pout refined, I remain motionless. The Earth turns and the stars capsize in the infinite blue. I stay still.
I travel seated through the decades. The wallpaper is cracked, linens worn by the lovers of the past. I sit in the middle of the History, wondering what my fate might be. The floor crackles, the complaints ooze and I feel like transported.
Would it be Monet that I see here, inspired by its flowers, this print? Is it Ophelia I see lying in the middle of this bed of flowers under this infinite ceiling ?
I breathe in air, I breathe Art. Naive and unconscious, I am engulfed in this world steeped in history, in search of detail, anecdote that makes sense. I close my eyes and let myself be transported in the middle of this atmosphere, and I feel good. I feel free, free to imagine. What did they see? What did they experience?And to put into perspective all its lives that passed in front of its objects. I get up and then sit down, get up and sit again. Taking place in each armchair of this room (and there is a lot!) Poetry is omnipresent. I like poetic places, where silence is king. Silence transports you and leaves you speechless.
Le cuir se patine, la moue s’affine, je reste immobile. La terre tourne et les astres chavirent dans le bleu infini. Je reste immobile.
Je voyage assise à travers les décennies. Le papier peint est craquelé, le linge usé par les amants du passé. Je prends place au milieu de l’Histoire, me demandant quel pourrait être mon destin. Le parquet craquèle, les plaintes suintent et je me sens comme transportée.
Je parle, comme vous l’aurez remarqué, beaucoup du temps. J’aime à croire que je suis le gardien de mon propre temps, mon propre grand horloger. J’aime penser que les objets qui m’entourent ont une histoire, ont eu un passé, ont vus défiler des vies, des décennies… Et que la mienne, ici et là, les accompagnent l’espace d’un instant.
Serait-ce Monet que j’entrevois ici, s’inspirant de ses fleurs, de cet imprimé ? Serait-ce Ophélie que je vois allongée au milieu de ce lit de fleur sous ce plafond infini ?
J’inspire de l’air, j’expire de l’Art. Naïve et inconsciente, je m’engouffre dans ce monde chargé d’histoire, à la recherche du détail, de l’anecdote qui fait sens.
Je ferme les yeux et me laisse transporter au milieu de cette atmosphère, et je me sens bien. Je me sens libre. Libre d’imaginer. Qu’ont-ils vus ? Qu’ont-ils vécus ?
Et de mettre en perspective toutes ses vies qui sont passés devant ses objets.
Je me lève puis m’assoie, me relève et m’assoie à nouveau. Prenant place dans chacun des fauteuils de cette pièce. La poésie est omniprésente. J’aime les endroits poétiques. Là où le silence est roi. Le silence vous transporte et vous laisse sans voix.
C’est avec regrets que je me rends compte qu’il est bien tard, qu’il m’en faut aller, quitter cet halo de paix. Cette petite île déserte lyonnaise.
Là où le temps et l’histoire se rejoignent.
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